Chapitre VII : Les bases de la syntaxe en LSF pour les débutants

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Dans ce chapitre, on va apprendre comment la Langue des Signes Française (LSF) fonctionne. On va simplifier tout ça pour ceux qui commencent à apprendre. On va découvrir comment les signes sont organisés, comment ils changent selon les phrases, et comment l’espace et les gestes jouent un rôle super important !

1. Catégories de signes et leur signification

En LSF, comme dans d’autres langues, les signes sont regroupés en catégories, par exemple :

  • Les noms : Ce sont des signes qui désignent des objets ou des choses, comme [table] ou [voiture].
  • Les adjectifs : Ce sont des signes qui décrivent quelque chose, comme [beau] ou [grand].
  • Les verbes : Ce sont des signes qui montrent des actions, comme [manger] ou [courir].
  • Les adverbes : Ces signes modifient un verbe, un adjectif ou une phrase. Par exemple, [vite] ou [toujours].

Mais attention, certains signes peuvent changer de rôle ! Par exemple, le mot [nom] peut être un nom dans une phrase mais aussi un verbe, comme dans « Comment tu t’appelles ? ». C’est ce qu’on appelle la flexibilité des signes.

2. L’importance du contexte

En LSF, le contexte est très important. Un signe peut avoir plusieurs rôles selon où il se trouve dans la phrase. Par exemple, [bizarre] peut être un adjectif, mais si on dit « bizarrement fait », il devient un adverbe. La LSF fonctionne pareil !

3. Comment les signes sont organisés dans les phrases

En LSF, les signes ne sont pas seulement des gestes. Ils sont aussi organisés dans l’espace. Par exemple, un signe peut être plus loin ou plus près pour changer de sens. Les expressions faciales et les mouvements de la tête montrent aussi l’émotion ou la direction d’une phrase.

Conclusion

Pour comprendre la LSF, il faut savoir comment les signes sont organisés dans les phrases, mais aussi comment ils changent selon le contexte. Cette façon d’organiser les signes dans l’espace est ce qui rend la LSF spéciale. En suivant ces bases, vous allez mieux comprendre la LSF et apprendre plus facilement !


1.2. Catégories et valeurs des catégories : introduction pour les débutants

On va maintenant parler des catégories en LSF. En linguistique, une catégorie regroupe des mots ou signes qui jouent un rôle similaire. En français, par exemple, on a des noms, des verbes, des adjectifs… Ces catégories existent aussi en LSF, et on va voir les plus importantes.

1.2.1. Les cinq principales catégories en LSF

Voici les cinq catégories les plus importantes en LSF :

  • Nom : Un nom désigne une personne, un objet ou un lieu, comme [table] ou [voiture].
  • Verbe : Un verbe montre une action, comme [manger] ou [courir].
  • Adjectif : Un adjectif décrit un nom, comme [grand] ou [beau].
  • Adverbe : Un adverbe modifie un verbe ou une phrase, comme [toujours] ou [vite].
  • Pronom : Un pronom remplace un nom, comme [je], [il], [nous].

Pourquoi ne pas parler des autres catégories ?

En français, il y a aussi des conjonctions, des prépositions et des déterminants. Mais en LSF, ce n’est pas pareil. On va expliquer comment ces catégories sont différentes en LSF pour ne pas faire de confusion avec le français.

1.2.2. Les catégories des conjonctions et des prépositions : une même fonction ?

En français, les conjonctions comme “mais” ou “ou” relient des parties de phrase. En LSF, on utilise des signes comme [mais] et [ou], et aussi des signes comme [alors] ou [quand même], qui sont un peu différents mais qui servent à relier des idées. On les appelle des joncteurs.

En résumé

Les joncteurs sont tous les signes qui relient des parties de la phrase, comme [mais], [ou], ou même des gestes qui relient les idées.


1.2.3. Les déterminants : ont-ils une place en LSF ?

En LSF, il n’y a pas de mots comme “le” ou “un”, mais on peut donner les mêmes informations avec des mimiques ou des gestes. Par exemple, un pointage peut dire “un vase d’Égypte”, mais ce n’est pas un déterminant, juste un moyen de lier les mots dans l’espace.

1.2.4. Quelques éléments qui ne rentrent pas dans les catégories habituelles

Il y a aussi des signes qui sont un peu spéciaux et qu’on ne peut pas mettre dans les catégories classiques. Par exemple, les signes de négation comme [non] ou [absolument pas] servent à dire “non” ou “pas”.

Il y a aussi des signes comme [y’a] et [là] qui introduisent une phrase, comme des présentatifs.

1.2.5. Les « interjections » : une catégorie sans fonction grammaticale

Les interjections sont des signes qui montrent des émotions ou des réactions rapides, comme [ah], [oh], [bravo]. Ces signes ne changent pas la structure de la phrase, ils servent juste à exprimer ce que l’on ressent.


1.3.2. Phénomènes de Translation

En LSF, un signe peut parfois changer de rôle. Par exemple, le signe [à lui] peut être utilisé pour dire “sa maison” (adjectif), ou pour relier des idées (connecteur), comme dans “la maison de Pierre”.

En résumé, les signes en LSF peuvent changer de rôle selon leur place dans la phrase. C’est un des aspects qui rend la LSF unique et intéressante !


Conclusion générale :

La LSF est une langue où les signes peuvent changer de fonction selon le contexte et leur position dans la phrase. L’espace, les gestes et les mimiques jouent un rôle important pour organiser les idées. En comprenant tout ça, vous pourrez mieux comprendre la LSF et apprendre plus facilement !

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